Discophilia (J-C Hoffelé)
Critique cd 1943: Si deux opus si peu courus soudain s’incarnent, c’est par la grâce, le sentiment d’évidence qu’y mettent Jocelyn Aubrun et Aline Piboule. Sonorité très libre du premier, phrasés amples où le souffle ne paraît jamais, couleur ambrée qui rappelle celle de René LeRoy, chant large mais qui sait aussi faire des apartés – la Sonate de Prokofiev le prouve, jamais aussi finement détaillée sans qu’on perde la ligne de chant, car elle trouve toujours le caractère exacte.